par Coraline Lafon
Même si le scénario est très confus et que le film traîne en longueur, "À la poursuite de demain" mérite d'être vu, ne serait-ce que pour la dose d'optimisme que Brad Bird réussi à injecter dans nos esprits. En effet, sans jamais être moralisateur, le réalisateur nous incite simplement à réfléchir sur la pierre que chacun d'entre nous peut poser pour la construction de Demain. On sort de la salle avec l'envie folle de faire partie de ceux qui recevront le fameux pin's bleu et rouge : les rêveurs, les passionnés, les courageux, les déterminés, tous ceux qui, par la force de leur conviction et de leur imagination pourront façonner un futur où tout reste à faire. Bref, vous l'aurez compris, on ressort de la salle chargé à bloc et cela fait beaucoup de bien !
Visuellement, les transitions d'un monde à l'autre sont bluffantes et certains effets spéciaux peuvent provoquer une petite moue admirative. Au générique, le beau Georges Clooney, parfait dans son rôle d'ancien génie créatif déchu et Hugh Laurie, qui lâche sa canne de Dr House pour devenir un scientifique pessimiste et blasé. Dans les autres rôles, deux jeunes et talentueuses inconnues : Casey est intérprété par Britt Robertson et Athena par Raffey Cassidy. Si la première est convenable dans son rôle d'héroïne sortie de nulle part, la seconde déchire littéralement l'écran avec son regard dur, ses yeux incroyablement bleus et son charisme.
Dans la version originale, le long-métrage s'appelle "TomorrowLand". Un titre directement inspiré par l'un des quatre espaces que l'on retrouvent dans tous les parcs Disney du monde. Quelques scènes se déroulent d'ailleurs dans le parc de Floride et on peut apercevoir certaines attractions dans le film ("My little Word" au début) ou sur l'affiche ("Space Mountain"). Disney prend aussi un malin plaisir à jouer avec la licence Star Wars récemment aqcuise, en particulier dans le magasin ou l'on peut apercevoir des maquettes des personnages phares de la saga de la Guerre des Étoiles. L'un des vendeurs fait même son entrée sur le célèbrissime générique.
Pour résumer, même si les bonnes idées visuelles ou conceptuelles se font au détriment d'une histoire pertinente, c'est un plaisir d'être spectateur de ce long-métrage. On en ressort regonflé et joyeux !
Coraline Lafon