par Nathalie
Que les choses soient claires : Joy n’est pas un conte de fées à la sauce américaine, sous prétexte que le personnage principal est une femme. Joy, c’est bien plus que cela. C’est l’adaptation cinématographique de la vie de Joy Mangano, entrepreneuse, qui fit fortune grâce à l’une de ses inventions dans les années 90 : une "success story" parsemée de difficultés et d’une volonté implacable de réussir.
Pour incarner ce personnage à la détermination de fer, le réalisateur David O. Russel a fait appel à son actrice fétiche : Jennifer Lawrence, qu’il avait précédemment dirigé dans "Happiness Therapy" et "American Bluff". C'est durant le tournage de "Hunger Games, la révolte, partie 2", que celle-ci reçut un coup de fil du réalisateur, en pleine nuit, pour lui proposer d’interpréter le premier rôle, Joy, un portrait féminin sur plusieurs décennies.
Jennifer Lawrence est plus que convaincante : tantôt fragile, tantôt déterminée, elle nous embarque avec facilité dans ses galères et ses moments de joie, dans ses rires et dans ses larmes. Pour l’accompagner, deux autres habitués des réalisations de David O. Russel : Bradley Cooper, directeur d'une toute nouvelle activité télévisuelle de vente de produits, tout en charme et en finesse, et Robert De Niro, exceptionnel dans le rôle du père égocentrique. Interprété par ce casting réussi, le récit s’accompagne d’une bande originale qui nous porte tout au long du film, avec notamment le fabuleux titre "To love somebody" des Bee Gees, vibrant d’émotion.
Joy est un film qui célèbre les femmes, que ce soit au travers de l’histoire difficile de l’héroïne ou de celles qui l’accompagnent : sa mère, sa grand-mère, sa sœur, sa fille. Féministe, cette oeuvre nous rappelle avant tout qu’il ne faut pas oublier ses rêves en étant porteur d’un message universel fort : Yes, we can !
Nathalie