par Marc Flageul
Sachez-le, le scénario ne vole pas bien haut. Comme dans nombre de films d'action il ne s'agit que de l'affrontement entre le bien et le mal. Au final c'est ce que l'ont veut voir sur l'écran noir. La franchise a trouvé surtout un angle parfait pour se démarquer des autres productions super-héroïques. Le recours à l'histoire et au passé. Et je ne parle pas encore une fois des circonvolutions d'un scénario voyant les héros revenir dans le passé, non je vous parle du décorum. Le premier opus nous plongeait en pleine crise des missiles de Cuba dans les 60s. Le second voyait la fin de la guerre du Vietnam et les mouvements pour la paix. Dans "X-Men: Apocalypse" c'est une partie moins connue mais toute aussi importante : la course à l'armement sous la présidence Reagan aux USA. Préparez-vous à retrouver les 80s. Pas de téléphones portables ni de wi-fi, mais Miss Pacman et des t-shirts de groupes dont plus personne n'a entendu parler depuis un long moment.
Cette réalisation du point de vue de l'image est un petit bijou, entre les déferlements de pouvoirs et la re-création d'une époque qui a aucun moment ne sent le cliché ou l'envie d'en faire trop. mais surtout la scène mettant en avant Vif-Argent/Quicksilver. Souvenez-vous dans le précédent épisode, c'était ce jeune homme super rapide et bougon. Et bien le budget a de nouveau dut gonfler pour la scène le concernant. Un véritable petit ballet que l'on souhaiterait prolonger.
X-Men c'est aussi l'occasion de voir plein de nouveaux personnages, dont certains ne sont connus pour l'instant que des fans purs et durs. Les films du genre commencent à s'accumuler, pourtant si quelques franchises semblent s'essouffler bien vite, des oeuvres comme "X-Men: Apocalypse" nous font dire que ce genre a encore de belles années devant lui.
Marc Flageul