par Marc Flageul
"Paix et prospérité" à ces mots il est possible que le fameux générique de la série de Gene Roddenberrry vous trotte dans la tête. Car le renouveau de "Star Trek" se poursuit avec un troisième opus. Ce nouveau film prolonge le plaisir des trekkies (les fans de "Star Trek") sans fermer ses portes aux non-initiés.
Parce qu'il faut bien se l'avouer, l'un des grands plaisirs de ce long-métrage, est celui de retrouver ces figures connues, même si de nouveaux acteurs ont repris les rôles jadis tenus par William Shatner, Leonard Nimoy ou Georges Takei. D'ailleurs quelques petites références à ces derniers se sont cachées dans certaines scènes, qui sont d'ailleurs dédiées à la mémoire de Léonard Nimoy et d'Anton Yelchin (ce dernier jouait le rôle de l'enseigne Chekov dans le reboot) tous deux morts ces derniers mois. Quel plaisir de Voir Spock décontenancé face à nos émotions humaines, ou Scottie hurlant dans la salle des machines. Kirk bien sûr, le fameux capitaine est lui toujours casse-cou et prêt à l'action.
Et de l'action il y en a. Que cela soit dans l'espace ou sur la terre ferme le film enchaîne les moments d'introspection et les bravades cinématographiques le plus naturellement du monde. Car il y a de la place pour le développement des personnages dans les blockbusters. L'une des premières scènes est d'ailleurs très intéressante, puisqu'elle nous offre la vision d'un capitaine Kirk se demandant si explorer l'espace sans contact avec la terre n'est pas source de folie, de solitude et de perte de soi. L'U.S.S. Entreprise, fait penser aux vaisseaux de ces marins au long cours qui ne revoyaient parfois jamais leur terre natale, mais découvraient de nouveaux lieux, de nouvelles civilisations. Et les races aliens pullulent dans "Star Trek - Sans limites". Qu'il s'agisse de ceux présents sur le vaisseau de Starfleet (l'organisation interstellaire à laquelle répond notre cher équipage) ou dans les mondes visités.
Mais si vous cherchez un film "popcorn" intelligent, beau, amusant et grandiose, tournez-vous plutôt vers cette valeur sûre.
Marc Flageul