par Marc Flageul
Logan, plus connu sous le nom de Wolverine est de retour pour une dernière aventure, et vraiment la dernière, Hugh Jackman ayant annoncé qu'il quittait le rôle. On peut dire qu'il part sur un coup de maître. Cette branche de l'univers Marvel, celle des mutants a connu ses hauts et ses bas en matière de cinéma, ce "Logan" débarque direct au top.
Le film d'action est un genre où il est facile de satisfaire le spectateur lambda : courses-poursuites, explosions, bastons, cascades... Mais les formules sont si souvent employées que l'on en vient parois à prendre ce style de haut. Heureusement pour 20 ersatz de "xXx" il y a un "Predator". Et dans notre cas "Logan" arrive à faire passer de bonnes choses sous les corps mutilés.
"Logan" nous parle du corps, du vieillissement. Wolverine a vieilli, les cicatrices ne partent plus, les cheveux perdent leur couleur. Xavier, qui déjà était un personnage dans l'opposition du corps et de l'esprit (plus grand télépathe au monde, mais incapable de marcher) voit son cerveau malade et les fonctions naturelles quasi-impossibles. Chaque baston, chaque ennemi rejoint cette idée, plus jeunes, plus violents parfois, les plaies se referment ou restent béantes dans tous les cas c'est le corps humain et ses variations de poids, de taille et autres qui sont mis en avant.
Que les amateurs de cinéma virtuose se rassurent : Ne passez pas à côté de ce long métrage. Les scènes d'actions sont filmées avec de la profondeur et surtout de l'ingéniosité.
Snikt, snikt, Wolverine revient une dernière fois et c'est très très bon.
Marc Flageul