Face à cet ultime danger, les deux services d’élite n’auront d’autre choix que de réunir leurs forces pour sauver le monde des griffes d’un impitoyable ennemi, qui ne reculera devant rien dans sa quête destructrice.
par Marc Flageul
Le premier "Kingsman" dépoussiérait en 2015 le genre du film d'espion. Alors est-ce que ça valait une suite ? Reprendre les mêmes ingrédients, et hop ni vu, ni connu ? Non, rassurez-vous, le concentré de fun est toujours aussi chouette.
L'agence Kingsman, se reconstruit à peine que déjà tombent les ennuis. Gentils contre méchants, c'est courant. C'est le traitement qui fait de cette comédie britannique pleine d’action, un bon moment. Portrait d'une jeunesse réaliste et drôle, on suit Eggsy qui doit jongler entre sa vie de famille et son travail d'agent secret. Mais face à la menace, il devra faire équipe avec une agence cousine des Kingsmen.
C'est le super bonus de cet épisode : les Statesmen. Comparaison en provenance des U.S.A. de nos héros, on ne peut que rire des clichés. Les cow-boys n'enlèvent jamais leur Stetsons, et se battent avec des balles de base-ball. Mais c'est quand le scénario enfonce la pédale, et part à toute berzingue dans le délire qu'il réalise son but. Ville américaine 50's en plein milieu de la jungle, Elton John en coup de pied sauté, piège mortel digne d'une fête foraine... On sent le plaisir des acteurs. Julianne Moore semble prendre son pied à jouer les vilaines psychopathes, si éloignées de ses rôles habituels.
Vous avez 2h30 devant vous ? Vous voulez du fun, du fun rien que du fun ? Alors n'allez pas plus loin ce film est pour vous !
Marc Flageul