sorti le 14/11/2018
Comme toujours chez J.K. Rowling et dans ce monde de sorcellerie les méchants sont... méchants et les gentils admirables. Il s'agit d'aventure au premier degré, ce qui n'est pas forcément un mal après tout. Et puis ce sont surtout les visuels qui ont fait le succès de la série des Harry Potter. Quel plaisir de commencer la projection par une course-poursuite volante. Les baguettes envoient des sorts à tout va, et les effets spéciaux fusent. A peine cinq minutes après avoir commencé, on sait que le spectacle sera au rendez-vous.
Sombre, beaucoup plus que les huit premiers films, cette saga s'inscrit dans le temps de son histoire : Celle d'un jeune Albus Dumbledore et de son premier amour, le grand vilain Grindelwald. Mais aussi au milieu du xxe siècle, le spectre de la 2e guerre mondiale est à chaque coin d'image. D'ailleurs l'auteure a laissé entendre que le monde des sorciers était lié à ces événements...
Paris, enfin un peu de France magique, bien qu'aucun membre de l’équipe de tournage n’y ait mis les pieds : La ville lumière n’existe qu’en images de synthèse, mais quelles belles images ! Si l'on connaissait l'Académie de Beaux-Batons, c’est l'occasion de voir le Paris magique. Et autant vous dire qu'à une ou deux rares occasions, les sorciers français ne sortent pas grandis de l'imagination britannique. Mais c'est au moins le plaisir de voir de nouveaux décors, de nouvelles trouvailles visuelles propres à une architecture telle que celle de notre capitale.
Si les acteurs restent les mêmes, avec une ou deux rares additions, on regrettera la présence encombrante de Johnny Depp. S'il fut un grand acteur, il est perdu depuis la série des "Pirates des Caraïbes," jouant constamment l'illuminé. Son jeu, heureusement, ne parvient pas à détourner l'attention d'une oeuvre plutôt réussie.
Marc Flageul