Un p'tit truc en plus [avec bonus]


Un p'tit truc en plus [avec bonus]
Réalisateur :
Artus
Pays d'origine :
FR
Titre original :
Un p’tit truc en plus
Durée :
1h39
Année :
2024
Date de sortie nationale :
01/05/2024
Genre :
CO
Casting :
Artus, Clovis Cornillac, Alice Belaïdi…
Synopsis :
Après le générique de fin, restez dans la salle, un bonus de 12 minutes de making-of est à découvrir.

Pour échapper à la police, un fils et son père en cavale sont contraints de trouver refuge dans une colonie de vacances pour jeunes adultes en situation de handicap, se faisant passer pour un pensionnaire et son éducateur spécialisé. Le début des emmerdes et d’une formidable expérience humaine qui va les changer à jamais.
Filtres
Version
Format
image
confort
son
Version
Format
image
confort
son
Bruz
Lun 7 octobre
13:45
vf 2d
Mar 8 octobre
18:25
vf 2d
Châteaubourg
Dim 13 octobre
15:00
vfad 2d
Fougères
Lun 7 octobre
18:30
vf 2d
La Guerche de Bretagne
Dim 13 octobre
15:00
vf 2d
La Mézière
Du lun 7 octobre
au mar 8 octobre
10:45 et 15:45
vf 2d
Mer 9 octobre
15:45
vf 2d
Du jeu 10 octobre
au ven 11 octobre
10:45
vf 2d
Sam 12 octobre
18:15
vf 2d
Dim 13 octobre
15:45
vf 2d
Du lun 14 octobre
au mar 15 octobre
10:45
vf 2d
La Richardais
Du lun 7 octobre
au mar 8 octobre
14:40
vf 2d
Redon
Mar 8 octobre
14:10
vf 2d
St-Malo
Du lun 7 octobre
au mar 8 octobre
20:30
vf 2d
Vern-sur-Seiche
Mar 8 octobre
18:30
vf 2d

sorti le 01/05/2024

Poursuivis par la police, un fils et son père en cavale sont contraints de trouver refuge dans une colonie de vacances pour jeunes adultes en situation de handicap ; l’un se fait passer pour un pensionnaire et l’autre pour son éducateur spécialisé.

Peu abordé au cinéma, le handicap mental est un sujet complexe à traiter mais qui peut donner lieu à des moments forts en émotions, en rires comme en pleurs. Prenant le contrepied du Huitième jours de Jaco Van Dormael ou de Hors-Normes de Toledano et Nakache, Artus traite son sujet avec un humour décomplexé rafraîchissant et très progressiste. Entre la bienveillance respectueuse et l’humour moqueur quasi burlesque (comme les coups que se prend sans cesse Marie), le réalisateur équilibre son film avec justesse, ne s’apitoyant jamais sur le sort et déstigmatisant au contraire le handicap par le rire.

En plus de la casquette de réalisateur, Artus se place au cœur de l’histoire, parmi les autres pensionnaires, contraint de « faire l’handicapé ». Par ce partage et une entraide mutuelle, l’alchimie entre les personnages fonctionne à merveille. Conservant leur nom, leur style et certaine de leur particularité, les acteurs atteints de handicap semblent s’amuser dans leur rôle. Ainsi, Arnaud Toupense est réellement fan de Dalida et s’exprime avec la même sincérité sans filtre dans la vie. Proche de ses comédiens, Artus construit le métrage autour de leur personnalité mais ajoute des notes d’humour bienvenues comme les insultes de Ludovic Boul qui fusent sans cesse ou les apparitions ponctuelles du véritable Sylvain qui vit ses meilleures vacances.

On pourrait tout de même reprocher au film une narration très convenue avec des développements de personnages vu et revu pour les animateurs et une fin qui enchaîne des scènes hautement improbables. Pour autant, le ton léger pardonne ces facilités au profit du rire et de la résolution des arcs des personnages qui s’en sortent avec un p’tit truc en plus.

Gwendal Ollivier