Alors que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n’oublie pas que son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il fut séparé à cause du commerce des esclaves…
Lorsque Django et Schultz arrivent dans l’immense plantation du puissant Calvin Candie, ils éveillent les soupçons de Stephen, un esclave qui sert Candie et a toute sa confiance. Le moindre de leurs mouvements est désormais épié par une dangereuse organisation de plus en plus proche… Si Django et Schultz veulent espérer s’enfuir avec Broomhilda, ils vont devoir choisir entre l’indépendance et la solidarité, entre le sacrifice et la survie…
sorti le 16/01/2013
Inspiré - entre autres - par le film « Django » de Sergio Corbucci, Quentin Tarantino signe son premier « western spaghetti ». Un défi que le réalisateur a su relever en y ajoutant - comme il aime le faire - une succession de références et de clichés : il faut dire qu'un film où le héros est noir et où le gentil est allemand, c'est plutôt cocasse ! Plus sérieusement, le réalisateur de « Pulp Fiction » a vraiment bien travaillé : l'histoire se tient, les dialogues sont savoureux, les répliques piquantes à souhait et les personnages sont on ne peut plus charismatiques. Rappelons que le choix du casting n'est pas fatiguant ni à regarder jouer. ni à regarder tout court : Christopher Waltz, Jamie Foxx, Samuel L. Jacskon, Leonardo DiCaprio. une équipe qui gagne ! Leurs interprétations sont excellentes, on y croit du début à la fin et les 2h44 de pellicule passent comme un verre d'eau après une course. on en redemanderait presque !
L'ambiance du film est oppressante et très tendue par moment, on retient son souffle, on appréhende la seconde qui va suivre. Les scènes de bagarres - nombreuses, sanguinaires et démesurées, évidemment - ainsi que les scènes humoristiques - la parodie du KKK version Monty Pyhton est fantastique - jouent donc parfaitement leur rôle de catharsis. Enfin, réussir à caler une histoire d'amour touchante entre deux scènes de cervelles qui explosent, c'était quand même un beau challenge. relevé haut la main ! Sans même parler de la bande son qui vaut le détour, on peut dire que « Django Unchained », c'est du grand grand grand Tarantino !
Coraline Lafon